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C'est de votre faute
24 octobre 2005

Catégorie Récup' : les vieilles merdes de mes

Catégorie Récup' : les vieilles merdes de mes anciens blogs de merde...


Les concerts :

La Rue Kétanou, 5 février 2005

  Olivier :

 

  Mourad :

 

  Florent :

 

Je saurais pas citer dans l'ordre toutes les chansons mais on a eu Sao Loucas, Les maisons, Impossible, Pépé, Tu parles trop, Les mots, Qui dit mieux, Les tontons, Les cigales, On s'emmène, Ma faute à toi, La rue kétanou, Les caravanes, Où je vais, Rap'n'roll, La fiancée de l'eau, Les hommes que j'aime, Inch Allah et Danse.

  Mali :

 

  Danielito :

 


La Féria de l'Yvette, 17 avril 2005

Hier : graff, musique, jonglerie, soleil. J'ai pas regretté tout le transport à faire pour y aller.

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C'était aussi la première fois que je voyais un mec jouer de l'accordéon sur un monocycle (plus petit que celui de la photo, quand même). Chapeau.

Les Wriggles, 22 avril 2005

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Hier soir, concert des Wriggles, vraiment très bien, j'ai pu prendre quelques photos et filmer mais j'étais un peu loin, pour ce qui est des vidéos on distingue des silhouettes rouges sur fond noir mais pas beaucoup plus. Mais c'est pas très grave :)
Contente.

La Ruda Salska, 19 juin 2005

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Ruda Salskaaa !
Hier à Gonesse :)
Très très très trop bon !

Fête de la musique, 21 juin 2005

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Une fête de la miousique bien sympa, pas comme l'an dernier (je me souviens encore de Jennifer, O-Zone et autre horreurs...).
Surtout Joke, vraiment un bon groupe, je regrette pas. Bon même si j'ai loupé Guerilla Poubelle... ils seront au Furia de toute façon.
Je me suis couchée à 4h15... Je crois que je suis fatiguée.

Furia Sound Festival, 22, 23, 24 juin 2005

Je sais même pas quoi dire de ces 3 jours... photos :

Les Blérots de R.A.V.E.L., pour nous tous seuls pendant les essais avant l'ouverture :

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Guerilla Poubelle :

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Didier Super :

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Louise Attaque :

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The Wailers :

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D'ailleurs le mec qui s'occupe de vendre leurs produits il m'a offert un tee-shirt !

Babylon Circus :

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Les Wriggles :

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Les Ogres de Barback (au 2ème rang que j'étais !)... :

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... Avec la Fanfare du Belgistan :

furia_050_les_ogres_de_barback

Kyo :

Ah, zut, pas de photo là ! Fallait juste que je dise qu'ils se sont fait huer et balancer des tomates... j'ai été étonnée qu'ils le prennent pas si mal, ils ont plutôt bien réagit. Bon d'un côté ils avaient pas le choix !
Parcontre je peux toujours pas blairer leur musique -_-

Debout Sur Le Zinc :

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Mon Côté Punk :

furia_064_mon_c_t__punk

Lofofora (Buvez du cul !) :

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Sinsemilia :

furia_071_sinsemilia

Et pour finir, Mano Solo :

furia_073_mano_solo

Pour satisfaire mon côté groupie, les dédicaces :

Guerilla Poubelle :

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"La vie c'est long" de Till, une très belle croix de Koj, un dessin de Jokoko et un "Vive Spinoza" de Damien (le "papa"). C'est bien la première fois que je vois un groupe aussi accessible, avec qui on peut discuter tout simplement et qui reste à sa place, y en a pas un seul qui nous a pris de haut, ça fait plaisir de voir que ça existe, chapeau !

Alice et Sam des Ogres de Barback :

d_dicace_06_bis1 d_dicace_10_bis1

Et Riké de Sinsemilia :

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Mais qu'est ce que je faisais moi dans tout ça ? Et bah je vendais des tee-shirts !
C'était franchement sympa, super ambiance, on était avec des gens géniaux.
Bon ok, l'organisation c'était pas trop ça : chiottes crades, douches à 2km à pieds (ça use, ça use), pas de bouffe, pas trop le temps de dormir MAIS BON...
D'ailleurs je suis étonnée d'avoir été autant de bonne humeur en dormant que 5h par nuit...

Bref ! Je regrette pas du tout de l'avoir fait et je suis bien tentée de le refaire l'année prochaine !


L'IUT :


Maths

Prof n°1 :

"Ah... démontrer par récurence ! Vous savez tous ce que c'est ?"... pas de réponse... "Y a quoi comme mots qui ressemblent à récursif ?"... une petite conne qui s'apelle Claire au fond de la classe : "Récurer !" (petit gloussement) "Oui ! Quand on réccure une casserole, vous grattez la tache, et elle devient de plus en plus petite, mais c'est toujours la même tache"... froncements de sourcils dans la salle... "C'est pour dire que c'est la même chose mais en plus petit, vous connaissez des objets récursifs ?"... propositions toutes plus débiles les unes que les autres... "Un chou fleur par exemple, c'est récursif, on enlève une branche, c'est toujours le même, mais en plus petit et ainsi de suite..."...rires "La prof elle a fumé le chichon !" "Ah puis les poupées russes aussi !"

L'origine des intégrales selon la prof : "Au début, il y a eu la Terre. Dans une grande explosion. Pas de bol, les cellules ont réussi à se développer. Et ça a donné ça."

Prof n°2, plus tard dans l'année :

Le prof : Vous savez pas ce que c'est la récurence ?
...5 secondes de silence...
Moi : Mais si ! Avec les choux fleurs là !
Le prof : Vous pouvez expliquer votre histoire de choux fleurs ?
Moi : Euh non... Mais on l'avait fait ça avec Mme V., "Démontrez par récurence"...
L'ami F. : Oui, dans les choux fleurs y a plein de petits choux fleurs !
Le prof : Ah mais non, c'est pas de la récurence, c'est de la récursivité ! Mes pauvres choux vous confondez tout ce qui commence par les mêmes lettres...
... silence...
Le prof : J'espère que vous avez saisi la subtilité de la blague, "mes pauvres choux"...

"x² négatif, c'est faux, c'est tout à fait vrai !"

Le prof : Attention accrochez vos ceintures. De sécurité, pas de chasteté !
La foule en délire : Rooooh/Oh!/Haaaan/Tsss...
Le prof : Et oui c'est tout un art d'être obsédé...

Le prof : Et lui il révise l'orga sur fond de maths et il croit qu'il va réussir !
J. : ... (lève la tête de ses feuilles d'orga)
Le prof : Pour la chimie organique il faut prier Sainte Rita. Vous savez, y en a qui ont leur DUT avec 6 de moyenne en orga...
S. : Y en a qui ont leur DUT avec 6 en maths !
Le prof : Oui, mais c'est pas un DUT de maths.
(2 minutes de blabla)
Moi : Mais monsieur, pourquoi Sainte Rita ???
Le prof : C'est la patronne des causes perdues... Alors moi, prof de maths, vous pensez si j'en ai allumé des cierges pour cette bonne femme !

"Il y a des infinis plus grands que d'autres"

"Ici, le h c'est x et le x c'est 0"

Le prof : Qui n'a pas compris ? Ou plutot devrais-je dire "Qui a compris ?" !
...pas de réaction...
Le prof : c'est pas grave, j'ai l'habitude, ça fait 30 ans que je pratique l'échec pédagogique. Là où j'aurais eu un coup au coeur c'est si vous aviez tous levé la main, je me serais évanouis !


Anglais
(lors d'une traduction)

A. : "There must be a problem..." : Il doit être un problème
La prof : Toi parler bizarrement.

Physique

"Quel est l'ordre de grandeur de l'infinité ?"

On entend un gros gargouillement (celui du prof) "Il est quelle heure ?" "12h10" "Oui, on va finir, je commence à avoir faim"

Chimie minérale

en parlant d'orbitales atomiques "L'anti-liante est moins liante que la liante est liante"

Vous prenez la face en face de la face

C'est la meme chose sauf que c'est l'inverse

Analyse

la prof : Ben c'est quoi qu'y a sur ta chaise ?
Cyril : Oh c'est rien...
Benjamin : C'est un machin de babybel !
la prof : Je me demandais aussi "Pourquoi il se tient tout au bout de la chaise comme ça ?"
Benjamin : C'est les hémoroïdes !

Une affiche dans l'atelier de génie chimique (faut agrandir, la remarque d'en bas est plutot amusante) :

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Si on part du principe qu'un accident c'est un accident et que c'est pas volontaire...



Souvenirs, souvenirs

7 janvier 2005

9 décembre 1993. J'ai 7 ans, je sais donc lire depuis 1 an ou 2. On m'offre un livre de 285 pages, que je m'empresse de commencer. Je ne comprend pas. Je relis. Je ne comprend pas, qui c'est qui raconte l'histoire ? Pige pas. Ce qui explique ma crise de pleurs et le "ce livre est incomprenable".

Bon, je rassure hein, je l'ai relu quelques années plus tard et j'ai tout bien compris.


11 avril 2005

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Ma résidence, ma rue, le petit coin tranquille près du "saule ploreur" (ah on dit "pleureuuuuuur" ?!), ma maison à droite au bout de la rue.
Le garage, la porte, l'étang, demi-tour.
Le centre de radiologie où j'étais allée pour cause de doigts coincés dans la poussette, l'endroit où se garait ma nourrice quand elle venait nous chercher à l'école, on mangeait un pain au chocolat dans la voiture en écoutant "Donna donna" et "Je m'apelle Michèle", mon école maternelle.
La primaire, le petit parc avec l'escalier que mon frère dévallait en vélo, "La croix du bois", le centre aéré...

J'ai tout trouvé minuscule. Normal, à l'époque j'avais moins de 8 ans, donc j'étais aussi plus petite.
Il n'y a plus de canards dans le lac, ni de coquelicots au bord, l'eau est sale.
La rue où je me prenais pour une pilote sur mon quadricycle Barbie.
Ils ont enlevé le bac à sable avec le tobogan en bois dans la cour de la maternelle.
Le centre aéré... je suis bien bête de pas avoir demandé à entrer.

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Beigbeder


99 francs

Personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne se consomment pas.

L'euro a été inventé pour rendre les salaires des riches six fois moins indécents.

L'essentiel, c'est ne de pas participer.

Ne prenez pas les gens pour des cons, mais n'oubliez jamais qu'ils le sont.

Le meurtre des idées, l'interdiction du changement.

Ils ont besoin de vous empêcher de choisir. Il faut qu'ils transforment vos actes gratuits en actes d'achats.

On ne peut pas à la fois obéir au monde et le transformer.

Donner envie à des gens qui n'en ont pas les moyens d'acheter une nouvelle chose dont ils n'avaient pas besoin dix minutes auparavant.

A ce prix là, tout est à vendre - surtout votre âme.

Autrefois quand on torturait les gens on leur disait "Tu vas parler" ; maintenant "Tu vas vouloir".

Cela n'est pas ton oeuvre mais cela est ton monde.

Cette civilisation repose sur les faux désirs que tu conçois. Elle va mourir et ce sera ta faute.

La vie n'était pas obligée d'être organisée ainsi.

Autrefois tu avais trop d'amis et maintenant tu n'en as plus. Cela veut dire que tu n'en as jamais eu.

Impressionnant, tous ces gens que personne ne baise et qui, néamoins, travaillent toute la journée pour provoquer le désir de millions de consommateurs.

Si tu es au bout du rouleau, alors, qui est à l'autre bout ?

Ce n'est pas la nature, c'est l'espérance qui a horreur du vide.

Mais quand un mensonge s'arrête, cela ne veut pas dire qu'on rejoint la vérité.

Nous vivons dans un monde où la seule aventure consiste à baiser sans capote.

Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent jusqu'à ce qu'on leur propose.

Vous rencontrez des êtres qui viennent transformer votre existance mais ils ne le savent pas et vous trahissent doucettement.

Vous êtes les produits d'une époque. Non. Trop facile d'incrimner l'époque. Vous êtes des produits tout court. La mondialisation ne s'intéressant plus aux hommes, il vous fallait devenir des produits pour que la société s'intéresse à vous.

Pas d'alternative au monde actuel.

Cinq milliards d'années avant : rien ; cinq milliards d'années après : rien ; l'homme est un accident dans le vide intersidéral.

Pour arrêter de mourir il suffit d'arrêter de vivre.


L'amour dure 3 ans


L'amour est un combat perdu d'avance.

Au début, tout est beau, même vous.

Il vient d'avoir trente ans : l'âge bâtard où l'on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux.

Comment ai-je pu laisser les apparences dicter ma vie à ce point là ? On dit qu' "il faut sauver les apparences". Moi je dis qu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé.

Etre comme il faut ne me dérangeait pas tant que ça. Pourquoi je n'y ai pas le droit, moi aussi ? Pourquoi, au lieu du bonheur simple que l'on m'avait fait miroiter, n'ai-je trouvé qu'un compliqué délabrement ?

Répéter souvent ces trois phrases :
1) Le bonheur n'existe pas
2) L'amour est impossible
3) Rien n'est grave

Les contes de fées n'existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c'est pourquoi tout le monde ment.

On s'apitoie sur ceux qui souffrent mais pas sur ceux qui font du mal.

Que nous propose ce monde ? De la naissance à la mort, on branche nos vies sur pilotage automatique, et il faut un courage surhumain pour en dévier le cours.

On se marie comme on passe son baccalauréat ou son permis de conduire : c'est toujours le même moule dans lequel on veut se couler pour être normal, normal, NORMAL, à tout prix. A défaut d'être au dessus de tout le monde, on veut être comme tout le monde, par peur d'être en dessous.

L'amour est une catastrophe magnifique : savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand-même ; courir à sa perte, le sourire aux lèvres ; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible dont on redemande.

L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé. [...] Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ça, c'est de l'amour.

Qu'y a-t-il de pire : faire l'amour sans aimer ou aimer sans faire l'amour ?

La vie est une sitcom : une suite de scènes qui se déroulent toujours dans les mêmes décors, avec à peu près les mêmes personnages, et dont on attend les prochains épisodes avec une impatience teintée d'abrutissement.

On ne peut pas désirer ce qu'on a, c'est contre nature.

Est-il possible de tomber amoureux sans que cela finisse dans le sang, le sperme et les larmes ?

On se croit irremplaçable, et on est vite remplacé.

La Beauté se finit en Laideur, le destin de la Jeunesse est d'être Flétrie, la Vie n'est qu'un lent Pourrissement, nous Mourons chaque Jour.

Si seulement je touchais le fond : Mais non. Je descend, toujours plus bas, et il n'y a pas de fond pour rebondir.

Personne ne veut la solitude, car elle laisse trop de temps pour réfléchir. Or plus on pense, plus on est intelligent, donc plus on est triste.

Je pense que rien n'existe. Je ne crois plus en rien. Je ne me sers à rien. Ma vie ne m'est d'aucune utilité.

Poursuivez sans moi votre lente putréfaction, je ne vous en veux pas, au contraire, je vous plains.

C'est soi-même qu'on abîme le plus, quand on fait souffrir quelqu'un.

Je sanglote au réveil, je pleurniche quand je me couche, et, entre les deux, je m'apitoie.

Les sourds et les malentendants dialoguaient mieux que nous.

Les riches d'aujourd'hui ont oublié que l'argent est un moyen, non une fin.

Nous somme sur Terre pour revivre les mêmes événements que nos parents, dans le même ordre, comme eux ont commis les mêmes erreurs que leurs parents à eux, et ainsi de suite. Mais ce n'est pas grave. Ce qui est bien pire, c'est quand, soi-même, on refait les mêmes conneries continuellement. Or c'est mon cas.

Ce sont les gens les plus cyniques et les plus pessimistes qui tombent le plus violemment amoureux, car c'est bon pour ce qu'ils ont.

Ceux qui critiquent l'amour sont bien sûr ceux qui en ont le plus besoin.

Si je suis banal, alors je suis universel...


Nouvelles sous extasy


Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.

Aimer ou faire semblant d'aimer, où est la différence, du moment que l'on parvient à se tromper soi-même ?

Partir de rien pour arriver nulle part.

Je préfère la culpabilité à la frustration.

L'amour et le désir sont deux choses distinctes.

On naît, on meurt, et s'il se passe quelque chose entre les deux, c'est mieux.


Vacances dans le coma


Tout le monde est fou, on n'a plus le choix qu'entre la schizophrénie ou la paranoïa : soit on est plusieurs à la fois, soit on est seul contre tous.

Nous menons tous des vies absurdes, grotesques et dérisoires, mais comme nous les menons tous en même temps, nous finissons par les trouver normales.

Qui ne dit mot se sent con.

Dis moi qui tu jalouses et je te dirai qui tu es.

Avez vous remarqué comme les gens qui ont peur du ridicule le sont plus que les autres ?


Dernier inventaire avant liquidation


Rappelons à toutes fins utiles l'étymologie du mot "désir" : il vient de "de" (préfixe privatif) et du latin siderere (astre). Le désir vient donc d'une étoile perdue, il évoque un météore après lequel on court sans jamais le rattraper.


Mémoires d'un jeune homme dérangé


Mon élitisme restait l'éthylisme.

Moins je suis quelque chose, plus je le parais ; moins je pense quelque chose, mieux je le défend. Je n'ai pas fait Sciences po pour rien.

Les deux phrases les pires au monde sont : "Il faut que je te parle" et "J'aimerais qu'on reste amis". Le plus drôle est qu'elles arrivent toujours au résultat opposé, et cassent aussi bien la conversation que l'amitié.

Le retour se fit sans encombre sous les décombres. Nous traversions la nuit, ombres dans la pénombre. Malgré les apparences, cette équipée ne rimait pas à grand-chose.

Il faut aider les doormen : cette profession menacée a su maintenir une tradition ancestrale d'espionnage et de délation. De surcroît, c'est un métier qui ouvre des portes.

Je me suis levé de table pour aller aux toilettes. En m'asseyant, j'ai réalisé que mon postérieur communiquait avec ceux de tous les grands hommes qui m'avaient précédé sur cette cuvette. Je les ai imaginés, installés là, méditant sur l'avenir du monde, cherchant s'il restait du papier.

Les types n'arrivent pas à admettre qu'ils puissent rester toute leur vie avec la même femme. La solution est simple : il faut qu'elle soit bonniche et putain, vamp et lolita, bombe sexuelle et vierge effarouchée, infirmière et malade.
Si la femme de votre vie est innombrable, pourquoi iriez-vous voir ailleurs ?


Windows on the world


La France aujourd'hui a le même rapport avec les Etats-Unis que la province avec Paris : mélange d'admiration et de rejet, désir d'en être, gloire d'y résister.

Je lis beaucoup de livres en soulignant les phrases qui me plaisent. (dédicace spéciale à moi)

A quoi sert l'amour dans la société du désir ? Pourquoi s'encombrer d'une famille si l'on défend la liberté comme valeur suprême ? Que vient faire la morale dans une société hédoniste ?

Chaque décennie invente une nouvelle maladie. Dans les années 80 : le sida. Dans les années 90 : la schizophrénie. Dans les années 00 : la paranoïa.

Ma devise : deviens ce que tu hais.

Nous voulons être aimés parce que nous sommes blessés.

Loin de toi mon coeur est brisé comme une fenêtre.

Parfois je rêve d'un amas de milliers de tonnes fumantes composé de chair humaine et d'acier fondu, où se mêleraient l'homme et la pierre, les ordinateurs et les bras coupés, les ascenseurs et les jambes brûlées, les croyants et les athées, le feu et le sang... Et puis ça passe. Et puis ça revient : je vois des murs avec des yeux encastrés dedans, des têtes fendues par du verre, des troncs ouverts sur des fax, des cervelles qui dégoulinent sur des photocopieuses. Dieu a créé cela aussi.


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